Créez votre start-up : ce qu’il faut faire et ne pas faire
Une start-up ou « jeune pousse » n’est pas une structure comme les autres. Elle est en principe temporaire et mise en place dans une optique d’expérimentation et d’exploration. Le but d’une telle entité est de permettre à son créateur de trouver un concept aussi unique qu’innovant, pouvant apporter le plus de valeur possible aux consommateurs. Une start-up n’est pas une entreprise à proprement parler, avec un business model et une organisation déjà établis et qui évolue dans un marché clairement identifié. Elle se veut en revanche innovante et son potentiel de croissance est grand puisque son créateur souhaite proposer une offre inédite. Si vous souhaitez en créer une mais que vous ne savez pas par où commencer, nous vous révélons ici ce qu’il faut faire et ne pas faire pour réussir votre projet.
Ne dépensez pas trop pour les frais de démarrage de votre start-up
L’une des erreurs les plus courantes des entrepreneurs débutants qui veulent constituer une start-up est d’affecter une grande partie des ressources financières dont ils disposent au démarrage de leur entité. On peut citer les coûts liés à la création ainsi que les dépenses en matériel, en logiciels, en marketing, en communication, en recrutement… Pourtant, ces frais peuvent rapidement rogner sur leur budget et réduire leur capacité à investir dans le développement de leur concept. Ils peuvent en plus les rendre dépendants de sources de financements extérieurs, à l’instar des banques et des investisseurs, qui peuvent exiger des garanties ou des contreparties.
Il peut être opportun de procéder à la création d’une société en ligne pour éviter ce piège. Cette solution présente une multitude d’avantages, comme :
- la simplicité et la rapidité des démarches qui peuvent s’opérer à distance et à tout moment,
- le coût réduit des formalités online,
- l’accompagnement personnalisé et le suivi du dossier par des experts juridiques, fiscaux ou comptables.
Il est par ailleurs recommandé d’établir un budget clair et réaliste, de minimiser les coûts inutiles et de faire preuve de prudence avec les financements extérieurs. Vous aurez aussi tout à gagner à adopter une approche « lean ». Elle vous permet de valider de façon agile la viabilité ainsi que la rentabilité de votre idée, tout en économisant de l’argent et du temps. Ainsi, vous pourrez ajuster votre concept en fonction des besoins et des attentes des clients potentiels et vous focaliser entièrement sur ce qui fait la valeur ajoutée de votre start-up.
Faites des recherches : étudiez votre secteur d’activité et la concurrence
Il ne suffit pas d’avoir une idée entrepreneuriale inédite et innovante pour réussir dans le monde des start-ups. Il est impératif de vérifier si elle peut réellement donner de la valeur aux acheteurs potentiels et si elle se différencie suffisamment des concepts existants. Pour cela, vous devez mener des recherches sur votre domaine et sur la concurrence.
Il s’agit notamment d’identifier vos cibles, puis de comprendre leurs besoins, leurs problématiques, leurs motivations, leurs freins, leurs comportements, leur localisation, leur âge… Lors de cette étape, il est conseillé de créer des personas qui ne sont autres que les représentations fictives de vos clients types. Vient ensuite l’analyse de votre marché. Il y a lieu plus précisément d’en connaître la taille et la croissance. Vous devez aussi identifier les tendances, les opportunités, les risques et les menaces qui entourent votre projet.
Lors du benchmark de la concurrence, intéressez-vous à leurs produits/services, leurs forces et leurs faiblesses, leur stratégie, leur part de marché, etc.
N’ayez pas peur de demander l’aide d’autres personnes
Trop souvent, les entrepreneurs qui veulent monter une start-up font le choix d’agir en solitaire, ce qui peut bien entendu entraîner une surcharge de travail et accroître considérablement la marge d’erreur. Au lieu de cela, soyez ouvert à l’idée de solliciter l’aide d’autres personnes. Il est alors recommandé de bénéficier de compétences complémentaires aux vôtres et d’obtenir des retours constructifs sur votre idée de business. Pensez également à profiter de l’expérience, de l’expertise et des conseils des personnes qui ont déjà fait fructifier leur start-up. Trouvez ensuite du soutien moral et psychologique.
N’ayez donc pas peur de recruter des collaborateurs, des stagiaires ou des associés qui partagent aussi bien votre passion que votre vision. Rejoignez des réseaux d’entrepreneurs, des clubs, des forums ou des associations afin de pouvoir échanger avec d’autres créateurs de jeunes pousses et créer des synergies. N’hésitez pas à solliciter des coachs, des experts ou des mentors et à prendre part à des événements, des conférences, des formations ou des ateliers.